11 août 2007

Lundi 30 juillet 2007. Ostie...

Ostie.

Même pour mourir, Ostie reste un endroit sordide. Aucun accès à la plage, je n'ai aucune idée de la couleur du sable, ni même de la couleur de l'eau... Trop polluée. Au bord de la mer, les gens se baignent dans des piscines... Une triste banlieue... Coincée entre une route et une mer grise. Une ligne sans fin où le sac plastique prend plaisir à traîner sur l'herbe jaunie, pas d'erreur de décor : le western moderne a commencé...

Anne.


Rome. Saint Pierre.

En haut de la coupole, je vomis toute la richesse de l'Eglise. Ca sent le pouvoir, les tractations. Je suis au coeur d'une démonstration architecturale et artistique de l'opulent pouvoir de l'Eglise catholique, dont on ne peut nier la beauté. Ici, tout est disproportionné. Y compris les dizaines de groupes qui fourmillent, la camera ou l'appareil numérique vissé au poing. Ils marchent suivant leur guide. Flash sur la Pieta, flash sur la coupole... Je pense à Martin Parr et Thomas Struth. Je me demande s’ils savent ce que c'est que regarder...Voir... Le sais-je moi-même?

Ostie.

Grande banlieue de Rome. Grande promenade sordide, bord de mer où l'inaccessibilité ne nous surprend plus. Des sacs plastiques volent dans les terrains vagues. Les plages privées sont désertiques, je m'interroge sur la nécessité de leur si grand nombre. Triste endroit pour mourir, Pier Paolo.

Lise.

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