22 juillet 2007

Lundi 16 juillet 2007. Ventimiglia


Ventimiglia.

Il n'y avait ni barrière ni brigadier. Finalement passer une frontière c'est un peu comme traverser une rue... Pas de passeport, pas de tampon, il ne restera aucune trace de notre passage...
Transit. Entre France et Italie, un entre deux, qui n'existe vraiment pour aucun des 2 pays. Midi, ici c'est l'heure du rien, le soleil est trop fort, aucuns frémissements, aucun mouvement. J'ouvre les yeux encore plus que d'habitude... Notre errance photographique commence.

Anne.


Arles -Ventimiglia.

En allant vers l’autre, les autres... En se figurant les atteindre, c’est le moment où tout s’ouvre : un ailleurs, l’étranger... Le train nous balotte, je me laisse aller à rêver de ce que sera notre longue route de sable... C’est le temps du fantasme, c’est le temps de l’exaltation...

Ventimiglia.

Ville frontalière, un entre deux comme souvent, elle se doit d’être un pont, un lien entre la France et l’Italie. Est-ce possible de glisser d’un pays à un autre? Ici, tout est déjà différent et pourtant si proche géographiquement de notre chez nous. Les façades rose saumon, rouge sang s’organisent en grandes artères, les palmiers agrémentent l’équilibre par une verdure sophistiquée. Tous les codes balnéaires semblent réunis, et pourtant... rien. Où sont les enfants léchant leurs glaces? Les matelas pneumatiques, les tubes de crème... Tout semble vide, quelques rares badauds errent dans les rues. Le soleil de plomb indique l’heure de la sieste. Il y a comme de la retenue à Vintimille... Je cherche ces corps à l’abandon.

Lise.

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