11 août 2007
Mercredi 01 août 2007. Naples...
Naples.
Il n'y a pas de frontière nette, mais la rupture est sensible : nous entamons notre traversée du sud. Grande ville grouillante, à la circulation insensée… le Vésuve paraît éteint à côté de cette agitation urbaine incessante. Des ruelles grises, où les gens tuent le temps... À l'ombre... Une misère joyeuse. Des hurlements, des klaxons, des cris, des rires... Pas de doutes c'est la ville qui est en éruption, ma tête bouillonne de souvenirs... D'ailleurs...
Anne.
Naples.
Naples est une gifle, une ville qui vous fouette, vous heurte puis vous picote de plaisir. Naples est érotique, partout sur les bancs, sous les arbres, des couples s'enlacent. Si Pier Paolo parle de Livorno comme une ville où le sexe est possible, pour moi c'est ici. Les gens sont sanguins et durs, mais brûlent de sexe, de sueur.
Naples tourbillonne de klaxon, de fumée rappelant ses soeurs et frères des ports : Marseille, Istanbul, Alexandrie... Naples s'oppose à Rome. Elle me dégoûte et me fascine, m'absorbe, me déborde.
Lise.
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