Entre Reggio et Taranto.
Il n'y a rien entre la mer et le train. La mer s'allonge comme un long ruban, parfois monotone, laissant de temps en temps la place à une minuscule plage. Et soudain arrive un autre décor : un décor du Sud, des dunes jaunit par le soleil d'été, des champs d'oliviers parfaitement ordonnés, des vieilles pierres, du vide, des milliers de kilomètres de vide. La sécheresse s'est abattue ici enlevant au paysage tout le vert… Ici tout est fané. De Crotone nous ne verrons que la gare, nous cherchons les voleurs de Pasolini, mais rien. Ici tout est calme, ça ressemble au Far West, mais John Wayne n'a pas poussé les portes du saloon, et le train n'a pas sifflé trois fois...
Anne.
Reggio / Crotone / Taranto.
Une longue journée de train où nous basculons dans une autre Italie où la pauvreté, l'aridité des habitations s'affirment. Comme à l'époque de Pier Paolo, les champs dorés et les oliviers jalonnent la côte. Le train s'arrête plusieurs fois au milieu de nulle part. Les immeubles aux trompe-l’œil de la Ligurie sont bien loin. Ici, pas de superflu, uniquement du béton et du crépis. La beauté d’une zone aride, désertique. Nous glissons jusqu'à Taranto...
Lise.
16 août 2007
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