1 septembre 2007

Jeudi 23 août 2007. Ravena…

Rimini.

En parallèle de la longue promenade de bord de mer, derrière la barre d'hôtels, une rue se fait artère commerçante. Le grand défilé de journée pluvieuse... Les badauds errent devant les contrefaçons, les chaussures à talons compensés... Les paris à la sauvette, une femme en talons aiguilles argentés dévoile ses cuisses garnies de cellulite cachant ses fesses par un ridicule short léopard... Elle porte une veste rose sur laquelle se balancent ses longs cheveux bruns colorés... Un enfant hurle depuis sa poussette: « Gelati... » De fausses glaces tournent dans un présentoir, tandis que les machines à jeux proposant des peluches diffusent une musique techno... Un short rouge, un ventre bedonnant, des lunettes de soleil par temps de pluie… Je repense à Martin Parr... Je pose mes yeux sur une partie de la nature humaine...

La côte Adriatique est une côte qui est triste… Elle ne possède pas la splendeur de sa voisine méditerranéenne… On la sent pauvre, on la sent qui court après une gloire qu'elle n'aura jamais ou qu'elle a perdu... La mer se fait grise, les immenses immeubles sont fades... Est-ce la pluie qui lui donne cette torpeur mélancolique ? Est-ce la longitude de ses côtes qui la fait plate face aux reliefs, aux pics méditerranéens ?

Je suis humide ici...

Lise.


Ravena.

La machine à voyager est en route. Nous traversons des paysages lorrains, le temps se rétrécit, nous sommes déjà en automne... De Ravenne, nous ne verrons que les quais de gare. Un rideau de pluie ininterrompu et une lumière anéantie ne nous donne pas l’occasion d’aller découvrir la ville. Pour une fois les nuages ont été plus rapides que nous...

Anne.

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