10 septembre 2007

Vendredi 24 - Mardi 28 août 2007... Venezia.


Venezia.

Venezia ne ressemble qu'à elle-même... Une petite partie de terre coincée entre les flots. La masse de touristes qui piétine la place St Marc doit faire plonger l'île chaque jour un peu plus dans le grand canal. Ce tourisme qui la fait vivre la ravage tout autant... Le « poisson » se mord la queue... Dédales de minuscules ruelles, s'égarer pour mieux rêver. Sur le Lido des petites cabines de plages, juste assez grandes pour y passer la journée, il y flotte comme un parfum d'antan, une tranquillité, des jeux simples, des images qui auraient pu être celles de Doisneau... Venezia est inclassable, Venezia n'est d'aucune époque.

Anne.


Venezia.

Ville sans voiture loin de la fureur des autres cités déjà parcourues... On glisse, on erre, toujours plus près de l'eau… Ici, tout se fait droit, linéaire, plat… Seules, les rues et les ponts sont courbes. J'évolue dans une carte postale. Plein d'images de films, des phrases de livres vus et lus ressurgissent à mon esprit. Au Lido, nous retrouvons les cabines mais avec toute la douceur d'une plage populaire en fin de saison. Elles sont grandes ouvertes offrant des fragments d'intimité. Des enfants courent entre les cabines, on se parle...
Comme un petit village. Une ligne... Un trait... Un point...

Lise.

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